Mars 2023 – Janvier 2024 : « Optilog » , de Rion des Landes à Mulhouse en passant par Clermont-Ferrand et Bonifacio
Le projet « Optilog » de ReVIVRE, financé par France Relance, est désormais clos. Il a permis aux associations ReVIVRE, d’une part, de tester le développement d’entrepôts relais partagés pour servir les épiceries sociales du territoire, et aussi d’équiper les entrepôts primaires en matériel logistique et informatique, notamment dans un but de traçabilité.
Plus de détails en vidéo :
Revivre et Partager, une nouvelle Epicerie Sociale et Solidaire à Vienne, en Isère.
Sous la houlette de Revivre Rhône Alpes qui souhaitait pouvoir tester la gamme des produits proposés à son catalogue, cette nouvelle épicerie a ouvert ses portes le 25 janvier. Cette épicerie sociale et solidaire reçoit aussi bien les clients habituels d’une épicerie de quartier que les personnes envoyées par les travailleurs sociaux des Centres Communaux d’Action Sociale, qui paieront 10 à 50% du prix affiché. L’épicerie propose des produits d’hygiène, d’entretien et alimentaires.
Martine Puppo, responsable du magasin, souhaite également organiser des ateliers cuisine et donner des informations sur l’alimentation bonne pour la santé.
2024 a démarré dans la convivialité : Le 18 janvier 2024, à Clermont Ferrand,
Michel Renault Président de la Banque Alimentaire Auvergne, Jean-Luc Mornand, Vice-Président de la Banque Alimentaire Puy de Dôme et
Responsable de l’Epicerie Solidaire Etudiante ESOPE 63, Alain Jézéquel, Président de Revivre dans le Monde ainsi que Sébastien Ribeaucourt, Chef d’Etablissement de Revivre Rhône Alpes se sont retrouvés pour présenter le nouveau partenariat entre Esope et Revivre aux épiceries adhérentes : la Maison de l’alimentation d’Ambert, le Secours Catholique d’Issoire , l’ ES le Tournesol aux Martres de Veyre, mais aussi à l’ES de Vichy et l’ES du CCAS de Montluçon.
Ce partenariat permet aux épiceries de rationaliser leurs approvisionnements par le biais de livraisons groupées dans les locaux de la Banque alimentaire.
ReVIVRE Rhône Alpes a vécu une fin 2023 riche d’actualités :
Après Riom des Landes, le projet Optilog, clos en octobre 2023, a permis à ReVIVRE Rhône Alpes de développer des entrepôts de dégroupage partagés, en partenariat avec les Banques alimentaires, à Mulhouse et Clermont-Ferrand. RRA a également déployé ses services en Guyane avec le réseau Andes et à Bonifacio avec la commune.
A Bonifacio, l’inauguration de la nouvelle Epicerie Sociale a eu lieu le 14 décembre. Le Maire, Jean-Charles Orsucci, a accueilli Mme la Ministre Olivia Grégoire Ministre déléguée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, en charge de l’Economie Sociale et Solidaire. les députés Paul André Colombani et Marc Ferracci étaient également présents, ainsi qu’Alain Jézéquel, président de ReVIVRE dans le Monde, représentant ReVIVRE Rhône Alpes, fournisseurs de cette nouvelle épicerie sociale
Février 2023 : Rion des Landes : un partenariat confirmé.
Le projet Optilog, soutenu par France-Relance a permis à Revivre Rhône-Alpes de mener à bien la recherche et l’équipement d’un entrepôt partagé à Rion des Landes. Les épiceries et structures sociales de la région qui ont passé commande à RRA sont livrées de façon groupée dans le hangar mis à disposition par la commune de Rion des Landes. Chaque structure caritative vient chercher sa commande dans cet entrepôt.
Signature de la nouvelle convention entre Laurent Civel, Maire de Rion des Landes et Alain Jézéquel , Président de ReVIVRE, en présence de Dominique Dourthe, adjoint au Maire et Sébastien Ribeaucourt et Margaux Perez, de ReVIVRE Rhône Alpes.
Novembre 2021 : Revue de presse
La voix des Marques de l’Institut de liaisons des entreprises de consommation présente ReVIVRE dans son numéro d’automne.
Article disponible en pdf en cliquant ici
Projet ReVIVRE d’aide alimentaire et matériel à la petite enfance
Aujourd’hui 160 000 enfants naissent chaque année sous le seuil de pauvreté en France. Leurs familles, souvent en situation de précarité, vivent dans des conditions sociales et économiques difficiles qui réduisent considérablement leur capacité à proposer à leurs enfants une alimentation adaptée. Or toutes les études mentionnent l’importance de l’alimentation dans les premières années d’un enfant pour assurer son développement et sa santé tout au long de sa vie.
C’est dans ce contexte que ReVIVRE a développé le projet « Aide alimentaire à la petite enfance » (Alim’tout-petits), financé et soutenu par la DGCS et l’ARS Ile-de-France. L’objectif est d’apporter une solution concrète à ces familles en situation de précarité afin de leur permettre de proposer à leurs enfants entre 0 et 3 ans une alimentation adaptée tout en tenant compte de la quantité, de la qualité et du prix d’accès.
Ce projet s’inscrit dans la politique de lutte contre la précarité alimentaire afin de favoriser l’accès à une alimentation favorable à la santé des personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale, il se situe en droite ligne des états généraux de l’alimentation qui invitent à prendre en compte les multiples dimensions de l’alimentation.
Ce projet vise principalement à fournir aux épiceries sociales et centres d’hébergement une gamme de produits alimentaires et non alimentaires destinés à la petite enfance, en cohérence avec les objectifs fixés dans le programme national nutrition santé (PNNS4) et à un prix accessible.
La petite enfance concerne les enfants jusqu’à leur entrée en maternelle. Elle regroupe les nourrissons et les enfants en bas âge.Conformément à un règlement de l’Union européenne, on entend par « nourrissons » les enfants âgés de moins de 12 mois et par « enfants en bas âge » les enfants âgés de 1 à 3 ans.
Concrètement,
Le développement de ce projet a permis de contacter, au-delà des épiceries sociales partenaires de ReVIVRE Ile de France et ReVIVRE Rhône Alpes, des structures spécifiquement dédiées à l’accueil mères-enfants.
Des besoins en produits de puériculture (lingettes, coton, sérum physiologique, thermomètres) ont été identifiés et approvisionnés par ReVIVRE, en complément de ceux préexistants à la gamme (couches, produits d’hygiène) et des aliments spécifiques à la petite enfance (laits maternisés, petits pots de fruits, légumes et protéines, compotes infantiles…).
ReVIVRE a pu soutenir avec des produits spécifiques, l’opération estivale « Maman – Bébé » de la ville de Lyon à destination des familles en situation de précarité.
Des fiches conseils ont été réalisées pour guider les familles dans l’alimentation des enfants de 6 à 12 mois et de 1 à 3 ans. Ces fiches sont systématiquement jointes aux livraisons de produits destinés aux enfants dans les épiceries sociales et centres d’accueil. (cliquez dessus pour les télécharger).
Mai 2021 : Découvrez la vidéo réalisée par France Relance
Pour faire connaitre l’association ReVIVRE et son projet Opti’log, une vidéo de présentation a été réalisée par France Relance. Découvrez là en cliquant ci-dessous :
Avril 2021 : Le projet de REVIVRE retenu par France Relance
Face à une crise épidémique qui pèse lourdement sur les populations les plus précaires, un plan de soutien exceptionnel de 100 millions d’euros a été annoncé par le ministère de la Solidarité et de la Santé afin de soutenir l’activité des associations engagées dans la lutte contre la pauvreté. Ce plan de soutien a pris la forme d’un appel à projets proposé en novembre dernier aux associations qui luttent contre a pauvreté, quelle que soit leur taille. Ce plan a été lancé au niveau national et territorial.
2610 projets ont été déposés – dont 132 au niveau national
33 projets ont été retenus au niveau national pour un montant de 33,5 millions d’€
Dans la catégorie Lutte contre la précarité alimentaire et l’accès aux biens essentiels,12 projets ont été retenus pour un budget de 11,5 millions d’€
ReVIVRE a donc le plaisir d’annoncer que son projet d’«optimisation Logistique de l’approvisionnement des structures et épiceries sociales en biens essentiels » a été retenu dans le cadre du plan national de soutien contre la pauvreté de France Relance.
Dénommé Opti’Log ce projet vise à déployer sur notre territoire des entrepôts relais optimisant l’approvisionnement des structures sociales en denrées alimentaires et d’hygiène.
Une étude définissant l’architecture logistique cible de ReVIVRE, l’adaptation des systèmes de gestion de la chaine d’approvisionnement ainsi que la mise en place d’entrepôts régionaux de dégroupage sont les différents volets du projet. La recherche de collaborations et synergies avec les acteurs de l’aide alimentaire sera au cœur de la mise en œuvre de ce projet.
Présenté au niveau national par ReVIVRE dans le Monde, ce projet, conduit sur deux années, sera piloté globalement et localement mis en œuvre par ReVIVRE Rhône-Alpes pour le Sud-Ouest, Sud-Est et l’Est du territoire et par ReVIVRE Ile-de-France pour sa région d’implantation.
En cette période difficile, qui conduit chaque jour vers les structures d’aide de nouvelles personnes en précarité, les besoins d’accès à des biens alimentaires et d’hygiène ne cessent d’augmenter. Pour les équipes de salariés et bénévoles de ReVIVRE, ce financement est une formidable opportunité de concrétiser notre ambition d’approvisionner de façon rationnelle et efficace un réseau de structures partenaires en produits essentiels de qualité.
Mars 2021 : Charte nationale des Epicerie Sociales et/ou solidaires
L’Association ReVIVRE dans le Monde met en œuvre l’inclusion sociale par le travail pour sa mission de logistique de l’aide alimentaire et de l’hygiène. Elle a signé une Convention avec la Direction Générale de la Cohésion Sociale, DGCS, pour le compte de ses associations affiliées, en vue de promouvoir et accompagner le déploiement de la Charte nationale des épiceries sociales et/ou solidaires. L’objectif étant de valoriser l’importance des épiceries sociales et solidaires dans la lutte contre la pauvreté et l’accompagnement des personnes en difficulté.
Cette charte repose sur un principe d’adhésion volontaire des épiceries. Elle est réservée aux épiceries des CCAS et CIAS, et aux structures habilitées à recevoir des financements au titre de l’aide alimentaire, habilitation régionale ou nationale à travers un réseau. Elle constitue un « Label » de référence.
ReVIVRE 2021 : Quiétude, Santé, Solidarité
Salariés, bénévoles, adhérents, sympathisants des Associations ReVIVRE. je vous adresse mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année, vœux de santé pour vous et tous ceux qui vous sont chers.
L’année écoulée a été difficile, sur le plan de la santé pour certains, et en raison des contraintes Covid pour tous.
Nos associations ReVIVRE traversent cette épreuve ; ceci s’est traduit par des surcharges d’activité dans les entrepôts, un travail à distance pas toujours facile et malheureusement une relation moins proche, même si les moyens de communication nous aident à échanger.
Au nom du Bureau de ReVivre-Monde, je tiens à remercier celles et ceux qui ont contribué à garder le cap et le niveau de service tant attendu par les bénéficiaires aidés, malheureusement toujours en plus grand nombre.
Pour 2021, je souhaite pour nos ReVIVRE de savoir maintenir et développer l’activité auprès de nos partenaires et de faire preuve de chaleur humaine et d’innovation sociale qui sont nos atouts et nos savoir-faire.
J’espère vivement que nous pourrons faire vivre nos structures et notre projet associatif, agir dans l’intérêt de ceux qui ont besoin d’aide, permettre l’insertion par l’économie sociale et solidaire et ainsi renforcer les valeurs de ReVIVRE.
Nos partenaires et les structures de l’Etat qui nous accompagnent reconnaissent le rôle des ReVIVRE ; en ce « monde d’après », soyons positifs et créatifs pour continuer notre mission.
L’aide alimentaire aux champs
Vendredi 18 décembre, ReVIVRE a participé à une rencontre chez une productrice de légumes de la région parisienne, la ferme Trubuil-Bot à Saclay. A l’initiative de l’évènement, la SOLAAL, un organisme lié au syndicat agricole FNSEA, et qui propose et organise les dons de surplus des agriculteurs aux associations d’aide alimentaire.
Autour de Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture, de Virginie Lasserre, Directrice Générale de la Cohésion Sociale, de Christiane Lambert, Présidente de la FNSEA et des autorités départementales avec le Sous-Préfet de l’Essonne, les associations impliquées dans l’aide alimentaire aux démunis ont pu présenter l’importance de ces dons de fruits et légumes frais pour leurs activités.
En clôture, une « chaine du don » symbolique a été organisée par l’équipe de Dorothée Briaumont de la SOLAAL pour charger dans les camions des associations les dons offerts par la ferme et d’autres donateurs. Endives, choux, carottes, pommes de terre et fromage ont ainsi été récupérés par Zinédine, chauffeur livreur de RIDF.
ci-contre, l’événement vu par l’hebdomadaire agricole Horizon
Charte nationale des Epiceries Sociales et Solidaires
Le 4 septembre, a eu lieu à l’épicerie sociale et solidaire d’Arcueil, l’Eclaircie, la signature de la Charte Nationale des Epiceries Sociales et Solidaires. Cette signature officielle, par Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé et la secrétaire d’Etat chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable, Olivia Grégoire, s’est faite en présence des représentants des associations intervenantes de l’aide alimentaire, dont Alain Jézéquel, président de ReVIVRE et contributeur à ce travail. Cette charte était attendue, elle précise le rôle des structures de distribution de l’aide alimentaire.
Epidémie de Covid 19 et aide alimentaire : l’activité de ReVIVRE
Dans ces moments de crise, les personnes en précarités sont d’autant plus vulnérables ; aussi la mission d’apporter une aide alimentaire et d’hygiène demeure essentielle. Bien sûr, nous n’avons pas agi seuls, mais ReVIVRE est un maillon de cette chaîne de solidarité.
A Lyon comme à Morangis, les salariés administratifs ont télétravaillé et se sont relayés pour venir sur la plateforme pendant le confinement. Une grande partie des salariés logistiques sont restés opérationnels. Après des commandes importantes en début de crise, l’activité s’est réduite, lié à la fermeture de certaines épiceries sociales (faute de bénévoles), les livraisons continuant pour les structures restantes. L’activité retrouve progressivement son cours habituel et va continuer son action pendant l’été
A Morangis : Les préparations de colis aux familles hébergées par l‘Etat dans les hôtels du 91 du 93 et du 77 (programme Alimhôtel) ont continué, avec une extension exceptionnelle pour compenser des fermetures de structures dans le 93.
ReVIVRE dans le Monde est restée mobilisée pour répondre aux interrogations des autorités de l’Etat sur la continuité de service de l’aide alimentaire et participer aux opérations en cours.
Projet PRÉVALIM
L’Institut National du CAncer a souhaité, par le biais d’un appel à projets, renforcer les actions de prévention visant à améliorer l’alimentation et le niveau d’activité physique des français en situation de précarité et ainsi diminuer les inégalités à cet égard en vue de réduire l’incidence des cancers.
L’association ReVIVRE, comme maître d’œuvre, le Centre Hospitalier Manhès, la chaire ANCA (Aliment Nutrition et Comportement Alimentaire) d’AgroParisTech et l’ANSA (Agence Nouvelle des Solidarités Actives), ont constitué une équipe pluridisciplinaire regroupant :
- la connaissance des personnes en difficulté et des structures accueillantes,
- l’expertise en diététique et nutrition,
- de l’expérience dans l’élaboration de matériaux pédagogiques sur la Nutrition-Santé.
Afin de mettre en œuvre une démarche pragmatique et innovante visant à « permettre aux bénéficiaires de l’aide alimentaire en épiceries sociales ou structures d’accueil de manger mieux en tenant compte des contraintes et des possibilités », et pour cela :
- travailler avec les acteurs du terrain par l’implication d’une diversité d’épiceries sociales et centres d’accueil représentatifs, via les structures partenaires de ReVivre.
- construire et déployer un dispositif d’accompagnement adapté aux accueillants et, de manière différenciée, aux personnes démunies.
- agir sur l’offre disponible par la recherche de produits de qualité compte-tenu des contraintes et des possibilités (approvisionnement, logistique, économique) et favoriser les circuits courts en lien avec le territoire.
- conduire une approche comparative de type « Avant-Après » pour produire une évaluation significative et objective des transformations sur 24 mois d’expérimentation.
- s’appuyer sur des bonnes pratiques et recommandations déjà existantes : Questionnaires sur la nutrition, préconisations et indicateurs (PNNS), Dispositifs nouveaux (Nutri-Score) non introduits dans l’aide alimentaire.
Lancé fin 2019 et prévu pour un développement sur 24 mois, le Projet a pris un peu de retard avec le confinement, sa mise en œuvre sera décalée de 2 ou 3 mois.